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LE FEUILLET DE LA SEMAINE
Composé à partir d’extraits de textes du 'Hok-lé-Israël de la semaine
 
A Thème 1 : Résumé succint de la Paracha (Extrait du texte T 0282)
Yits’hak, Rivka et leurs deux fils jumeaux
(1) Rappel : Dans la Paracha précédente, nous avons appris que Yits’hak, fils d’Abraham et Sara, a épousé Rivka, petite-fille de Na’hor, frère d’Abraham. La Tora nous raconte maintenant l’histoire de ce couple.
 
(2) Résumé succint (Extrait du texte no T 0282)
a. Naissance d’Essav et de Ya’akov, qui empruntent par la suite des voies différentes
Après des années de stérilité, Rivka donne naissance à des jumeaux : ‘Essav, l’aîné, et Ya’akov. Le premier devient chasseur, alors que le second réside dans la tente de l’étude. Un jour, ‘Essav, revenu fatigué de la chasse, échange avec mépris son droit d’aînesse contre un plat de lentilles.
 
b. Démêlés de Yits’hak avec les Philistins
- Chassé par la famine, Yits’hak se réfugie chez les Philistins dans le ville de Guerar. De peur qu’on ne le tue pour lui prendre sa femme qui est d’une grande beauté, Yits’hak la fait passer pour sa sœur. Au bout de quelque temps, Avimélekh, le roi des Philistins, découvre la vérité et interdit à ses sujets, sous peine de mort, de faire du mal à Yits’hak.

 - S’étant enrichi avec l’aide de D.ieu, Yits’hak suscite la jalousie et l’hostilité des Philistins, qui bouchent les puits creusés par son père, lui demandent de partir de Guerar et lui disputent le droit de propriété sur deux puits qu’il a creusés à l’écart de cette ville, à Na’hal Guerar.

Ailleurs, Yits’hak creuse un troisième puits, qui ne suscite aucune contestation. Ensuite, il s’installe à Beèr Chéva’. Là Avimélekh et son chef d’armée viennent le voir pour conclure « un pacte de non-agression » entre eux et entre leurs descendants.
 
c. Ya’akov reçoit, par ruse, les bénédictions destinée à son frère jumeau
- Devenu vieux et aveugle, Yits’hak ordonne à ‘Essav de lui rapporter du gibier pour le bénir avant sa mort. Ayant surpris cette conversation, Rivka demande à Ya’akov de se faire passer pour son frère afin de recevoir les bénédictions de son père. Pour que celui-ci ne puisse se rendre compte de la substitution, elle enveloppe les mains de Ya’akov et la peau lisse de son cou d’une peau de chevraux, car ‘Essav était velu. Ainsi déguisé, Ya’akov réussit à « tromper » Yits’hak sur sa véritable identité et à obtenir les bénédictions destinées à ‘Essav, qui doit se contenter d’une bénédiction « de consolation ».

d. Ya’akov doit partir en exil.

Sur les conseils de sa mère et avec la bénédiction de son père, Ya’akov doit quitter ses parents et partir chez Lavane, son oncle maternel, afin d’échapper à la haine meurtrière d’Essav qui lui en veut de l’avoir supplanté auprès de son père.
 
B Thème 2 : Haftara Malakhi (Extrait du texte no N 0283)
Les raisons de l’amour de D.ieu pour Ya’akov et de Son aversion pour ‘Essav
 
(1) Contexte : Malakhi est le dernier prophète. C’est un contemporain d’Ezra, à l’époque du retour en Erets-Israël et aux premières années du second Temple. Selon un avis rapporté dans le Talmud (Méguila 15a), Malakhi, littéralement « Mon messager », est en fait un surnom d’Ezra.
Dans son livre il accuse les prêtres d'être à l'origine de la régression spirituelle du peuple; il dénonce les mariages mixtes qui sévissent dans la société juive de l"époque. Il annonce que le Jour du Seigneur approche avec la venue d'Elyahou le prophète. Le Livre qui porte son nom comprend trois chapitres. Dans la Haftara, qui représente à peu près un tiers du livre, le prophète met en regard l’amour de D.ieu pour Ya’akov et Son aversion pour ‘Essav, puis critique l’attitude des Cohanim qui faillissent à la mission d’éducateurs qui leur avait été confiée au sein du peuple.
 
(2) Résumé succint 
- D.ieu affirme Son amour pour Ya’akov et Son aversion pour ‘Essav ; ils apparaîtront au grand jour à travers le renouveau du peuple d’Israël et la dévastation éternelle d’Edom, le royaume d’Essav.
- Au lieu de se conduire en fils respectueux et reconnaissants, les Cohanim témoignent du mépris à l’égard du culte sacrificiel, en apportant des bêtes infirmes ou volées.
- Le prophète menace les Cohanim d’un grave châtiment s’ils ne s’amendent pas, car ils avaient été choisis pour être les guides spirituels du peuple.

 (3) Rapports de la Haftara avec la paracha

a. Parachat Toldot montre l’antagonisme entre Ya’akov et ‘Essav, les deux fils jumeaux de Yits’hak et de Rivka, qui sont très différents sur le plan physique et spirituel : Ces deux frères « ennemis » donnent naissance à deux peuples – Israël et Edom – qui sont, eux aussi, totalement différents l’un de l’autre.

 b. Au début de la Haftara, Malakhi, le dernier prophète, se fait l’écho des doutes qui assaillent les descendants de Ya’akov à leur retour de l’exil de Babylonie concernant « les sentiments » de D.ieu à leur égard.

Malakhi leur rapporte ces propos très clairs du Saint béni soit-Il : « J’ai aimé Ya’akov (depuis toujours), et ‘Essav, Je l’ai haï » (pour toujours) ! Ya’akov connaît des hauts et des bas, alors qu’Edom restera à jamais dévasté.
 Dans la suite de la Haftara, le prophète reproche aux Cohanim de faillir à leur mission : au lieu de servir de guides spirituels, ils enseignent au peuple le mépris du culte.

 c. A travers les versets de la Paracha et de la Haftara, on peut percevoir ce message : l’amour de D.ieu pour Ya’akov et Son aversion contre ‘Essav ne sont pas « arbitraires » ; ils sont déteminés par la conduite des deux frères et celle de leurs descendants. L’amour de D.ieu pour Ya’akov ne peut s’exprimer véritablement si ses descendants adoptent le comportement d’Essav et s’assimilent à Edom !

 
C Thème 3 : La force du mauvais penchant(Moussar : Extrait no m 0248)
          On peut voir combien le mauvais penchant est récalcitrant ! En effet, nous suivons à la lettre les prescriptions du médecin pour préserver notre corps appelé à retourner à la poussière, mais non les recommandations des prophètes et des Sages, les médecins de l’âme, grâce auxquelles nous pouvons jouir éternellement du rayonnement de la Présence divine.
          En se tournant vers le passé, on peut constater l’importance des efforts investis par nos prédécesseurs pour amasser des richesses qui, en définitive, ont été livrées aux ennemis, ou pour poursuivre des objectifs qu’ils n’ont jamais atteints. Ils ont construit de hauts palais puis sont descendus dans la tombe, au plus profond de l’abîme.
          N’est-ce pas une folie de vouloir élire domicile dans ce monde éphémère et de perdre le monde éternel par amour des honneurs, comme tous les rois et les souverains qui ont disparu sans laisser de trace ?
          Seuls les hommes de bien, les personnes généreuses et les serviteurs de D.ieu qui louent les bonnes actions et dénoncent les méfaits laissent un souvenir durable, comme il est dit (Michlè10,7) : « La mémoire du juste est une bénédiction ».

D Thème 4 : Diffamation, médisance, et orgueil

(D1) Les graves interdictions de la diffamation et de la médisance
(Tiré de l’extrait de Halakha ref : H 0223)
Celui qui épie les faits et gestes de son prochain et rapporte à son sujet des propos diffamants transgresse un interdit. Ce péché présente quatre degrés de gravité :
- Il y a d’abord le colporteur : C’est celui qui affirme des choses et va de l’un à l’autre en racontant : « Untel a dit ceci et cela sur toi » ou « J’ai entendu qu’Untel a dit ceci et cela à ton sujet ». Même si c’est vrai, il amène la destruction sur le monde.
- Une faute bien plus grave est incluse dans le même verset : la médisance, c’est-à-dire raconter du mal de quelqu’un, même si le récit est parfaitement vrai et ne s’accompagne d’aucun commentaire méprisant ou réprobateur.
- Au troisième degré de gravité, le calomniateur, qui lance des accusations mensongères.
- Et enfin le professionnel de la médisance, qui a l’habitude de s’asseoir et de dire : « Untel a fait ceci et cela ; ses parents étaient ceci et cela, et j’ai entendu celui et cela à son sujet » en le dénigrant. C’est à son sujet qu’il est écrit (Tehilim 12,4) : « Que l’Eternel supprime toutes les langues mielleuses, les lèvres qui s’expriment avec arrogance ».
La médisance affirment les Sages fait trois victimes : l’auteur, celui qui y ajoute foi et la personne concernée. Celui qui y ajoute foi commet une faute encore plus grave que celui qui l’a proférée.
 
(D2) Les effets désastreux de l’orgueil (Extrait du Moussar réf : m 0 280 )
Comparé dans l’Ecriture à un idolâtre et à l’auteur d’un inceste, l’orgueilleux est rabaissé et tombe dans la géhenne ; en outre, il ne revivra pas lors de la résurrection des morts.
Le Saint béni soit-Il déclare : « Il n’y a pas de place dans ce monde pour Moi et lui ensemble ! »
Par orgueil, un prophète peut perdre son inspiration sacrée, et un Sage ses connaissances. La prière d’un orgueilleux n’est pas agréée.
E Thème 5 Chabat
 (E1) Comment se préparer au Chabat ? (Extrait du Moussar ref: m 0288 )
Celui qui se prépare pendant les six jours de la semaine pourra recevoir facilement la sainteté du Chabat, qui lui est inaccessible le reste du temps, quand il est en plein travail.
De même qu’un homme qui marche dans l’obscurité est aveuglé quand il s’expose à la lumière du soleil, l’âme ne peut accueillir la sainteté du Chabat quand elle est « noircie » par les péchés.
Le Zohar chante les louanges de celui qui a, le Chabat :
- « une belle femme », c’est-à-dire une belle âme nettoyée de ses scories, lui permettant de recevoir « une âme supplémentaire » ; 
 - « une belle maison », c’est-à-dire des pensées pures, grâce à la prière et l’étude ; - « et de beaux ustensiles », c’est-à-dire un corps sain.
En servant D.ieu quotidiennement par la prière et l’observance de la Tora, l’homme peut atteindre, le Chabat, un haut niveau de sainteté qu’il conservera aisément toute la semaine.
 
(E2) Il incombed’allumer avec joie les bougies pour Chabat (Zohar : Z 0286)
C’est la maîtresse de maison qui allume les bougies en l’honneur du Chabat car elle a éteint la lumière du monde et l’a obscurci par le péché originel.
Elle doit accomplir ce commandementavec joie et ferveur, car cet honneur lui confère aussi le mérite d’avoir des fils saints qui, par la Tora et la crainte du Ciel, répandront la lumière. et feront régner la paix dans le monde. En outre, elle prolonge la vie de son mari.
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