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FEUILLET DE LA SEMAINE
Composé à partir d’extraits de textes du Hok-lé-Israël de la semaine
 
A Thème 1 :Paracha: Abraham, après la mort de sa femme
Résumé succint : (Extrait du texte no T0234)
 
a. La mort et l’enterrement de Sara :
Après la ‘Akèdate Yits’hak(« le ligotage de Yits’hak » sur l’autel en vue de l’immoler sur l’ordre de D.ieu), relatée dans la Parachaprécédente (Vayèra), Abraham connaît une nouvelle épreuve : sa fidèle compagne meurt et il n’a pas la moindre parcelle de terrain où l’enterrer, dans le pays de Canaan promis à sa descendance.
Au bout de maintes tractations, il réussit à acquérir le caveau de Makhpèla, à Hébron (connu aujourd’hui sous le nom de « caveau des Patriarches car, selon le témoignage de la Tora, Abraham y est enterré avec Sara, Yits’hak avec Rivka et Ya’akov avec Léa).
 
b. Dans ses vieux jours, Abraham se soucie de trouver une femme pour son fils.
- Après avoir fait jurer Eli’ézer, son serviteur, qu’il ne choisira pas pour Yits’hak une femme cananéenne, il l’envoie à Aram Naharaïm, son lieu de naissance, pour qu’il ramène une jeune fille de là-bas.
- Arrivé à destination, Eli’ézer demande à D.ieu de lui désigner la femme destinée à Yits’hak par un signe : celle qui proposera spontanément d’abreuver les dix chameaux qu’il a amenés avec lui. Sa prière se réalise aussitôt ; celle qui a donné à boire à ses chameaux est la petite-fille de Na’hor, frère d’Abraham.
- Invité chez elle, il raconte avec force détails la mission dont il a été investi et obtient la permission de la famille de la jeune fille de l’emmener immédiatement au pays de Canaan. Là, elle devient l’épouse bien-aimée de Yits’hak, qui se console ainsi de la perte de sa mère – car, explique Rachi, Rivka, comme Sara, amène la bénédiction et la Présence divine sur son foyer.
 
c. Le remariage d’Abraham et sa mort
- Après le mariage de Yits’hak, Abraham se remarie avec Kétoura (que certains commentateurs identifient à Hagar, l’ancienne esclave de Sara, qui lui avait donné un fils : Yichma’el ; (voir Bérèchite chapitre 16). Avec Kétoura, Abraham a des enfants, recensés par la Tora.
- Abraham meurt à l’âge de cent soixante-quinze ans, « rassasié de jours », comme D.ieu le lui avait promis. Ses deux premiers fils, Yits’hak et Yichma’el, l’enterrent dans le caveau de Makhpèla, aux côtés de Sara.
 
d. La Paracha se termine par la liste des fils de Yichma’el.
 
  
 B Thème 2 : Haftara : I Mélakhim( I Les Rois) : Extrait du texte no N0235
Résumé de la Haftara: Les derniers jours de la vie du roi David
 
- Pour réchauffer le roi David, qui est vieux et frigorifié, on lui trouve une belle jeune fille, Avichag la Chounamite, comme garde malade.
 
- Adonya fils de ‘Haguite, l’un des fils du roi David, veut succéder à son père. Pour cela, il rassemble ses partisans, organise pour eux un grand repas, auquel ne sont pas conviés les fidèles de son père, dont le prophète Nathan, qui a prédit la royauté à Chélomo, fils de David et de Batchéva’.
 
- Le prophète Nathan demande à Batchéva de se rendre auprès du roi David pour lui rappeler sa promesse de désigner Chélomo comme successeur.
 
- Batchéva’ se rend chez le roi, lui raconte les préparatifs organisés par Adoniya fils de ‘Haguite pour monter sur le trône, et le supplie de tenir sa promesse de nommer Chélomo comme successeur, pour qu’il ne soit pas éliminé par Adoniya.
- Le prophète Nathan vient confirmer les propos de Batchéva’.
- Le roi David rappelle Batchéva’ et renouvelle son serment de nommer Chélomo comme successeur. Batchéva’ le remercie, en proclamant : « Vive à jamais le roi David ! »
 
C Thème 3: Les délices du Chabat(Extrait du texte Z0238 Zohar pour vendredi)
a. Le vendredi soir, quand les fidèles rendent hommage, dans la seconde bénédiction après le Chéma, à « Celui qui étend le pavillon de la paix », D.ieu étend Ses ailes sur le peuple d’Israël, le couvre comme une mère qui protège ses enfants et chasse du monde toutes sortes de forces nuisibles.
Les Enfants d’Israël reçoivent alors une âme supplémentaire (« Néchama Yetèra ») qui leur permet de se réjouir le Chabat et d’oublier leurs soucis, leurs souffrances et leurs malheurs.
b. L’apaisement spirituel qu’on éprouve le Chabat n’est pas une fin en soi. Le vendredi soir, il faut goûter à tous les mets qu’on a préparés, en veillant, toutefois, à en laisser pour les deux autres repas obligatoires du lendemain, pour montrer que tous nos besoins sont comblés grâce au « pavillon de la paix ».
 
  
D Thème 4 : La responsabilité de celui qui n’empêche pas une transgression ou une injustice  (Extrait du texte no G0205: Guémara pour lundi)
 
a. Introduction Suivant le témoignage de la michna (ibid.), la vache de Rabbi El’azar ben ‘Azarya sortait, le Chabat, dans le domaine public, avec des lanières entre les cornes, contre l’avis des autres Sages.
 
b. A ce propos, la Guémara demande : Pourquoi la michna parle-t-elle de « la vache de Rabbi El’azar ben ‘Azarya » comme s’il n’en avait qu’une seule ? Pourtant on sait par ailleurs qu’il en avait des milliers !
Réponse : En réalité la vache en question n’appartenait pas à Rabbi El’azar ben ‘Azarya, mais à sa voisine : les Sages lui ont imputé cette transgression, parce qu’il n’avait rien pour l’empêcher.
En effet, selon une règle établie, « celui qui ne s’élève pas contre les transgressions des membres de sa famille ou de ses concitoyens alors qu’il en aurait la possibilité, sera châtié, lui aussi, pour leurs péchés ». Ainsi, il est écrit (Yecha’ya 3,14) : « Il vient demander raison aux anciens de Son peuple et à Ses chefs », c’est-à-dire que D.ieu demandera des comptes aux anciens qui n’auront pas protesté contre les méfaits des chefs du peuple.
 
Dans le même contexte, la Guémara rapporte que Rabbi Yéhouda exprima son étonnement devant l’impassibilité de Chémouel, son maître, qui ne réagissait pas aux appels de secours d’une femme qui criait à l’injustice. Chémouel lui répondit que la responsabilité de réparer cette injustice incombait au chef du tribunal rabbinique.
 
E Thème 5 : La Création de l’homme, sa mort et sa résurrection
(Extrait du texte no Z 0214 : Zohar pour mardi)
 
a. D.ieu créa Adam avec de la terre prise à l’endroit où le Temple allait être construit, façonna son corps en lui donnant des forces provenant des quatre coins du monde, puis fit pénétrer en lui un souffle de vie. Sachant que sa nature était à la fois terrestre et céleste, Adam s’attacha à D.ieu et acquit la Sagesse suprême. 
 
b. Chaque être humain est doté de cette nature duelle. Ceux qui parviennent à se sanctifier lors de l’acte de procréation ont des enfants d’un haut niveau de sainteté, provenant de la Source de sainteté. Ces enfants sont appelés « les fils du Saint béni soit-Il » parce que leur corps a été conçu dans la sainteté.
 
c. Au jour de la mort, le corps et l’âme doivent rendre des comptes avant d’être séparés. Le corps retourne à la poussière, à l’endroit d’où il a été pris, et l’âme revient devant le Saint béni soit-Il, à l’endroit qui lui est réservé en fonction des actions accomplies ici-bas.
d. Lors de la résurrection des morts, le corps et l’âme se retrouveront. Le corps se relèvera de la poussière pour une vie éternelle, grâce à « une rosée de lumières » répandue sur le monde par le Saint béni soit-Il, qui fera disparaître le mauvais penchant et donnera à la lune tout son éclat, comme il est dit (Isaïe 30,26) : « La lune, alors, deviendra comme la lumière du soleil, et la lumière du soleil sera sept fois plus vive, comme la lumière des sept jours… ».
 
F Thème 6: La modestie(Extrait du texte no m 0232 : Moussar pour jeudi)
Le modeste (« ‘Anav »), c’est celui qui s’éloigne des honneurs, à l’exemple de Moché, qui s’est montré encore plus humble qu’Abraham. En effet, explique le Talmud (‘Houline 89a) celui-ci a déclaré (Berèchite 14,27) : « Je suis poussière et cendre », alors que Moché dit de lui-même et d’Aarone (Chémote 16,7) : « Et nous, nous sommes rien ! » C’est pourquoi, la Tora (Bamidbar 12,3) atteste : « Moché était le plus humble de tous les hommes… ».
 
Il est écrit (Yécha’ya 61,1) : « L’esprit du Seigneur, de l’Eternel, repose sur moi, parce que l’Eternel m’a conféré la mission de porter un heureux message aux humbles ». Puisque le prophète a été chargé « de porter un heureux message aux humbles » et non « aux hommes pieux », Rabbi Yéhochoua’ ben Lévi (‘Avoda Zara 20b) en déduit que la modestie est la plus grande des qualités.
Selon la Pessikta*, la Sagesse, qui est une couronne pour la tête, est comme une semelle au talon (c’est-à-dire une chose secondaire) par rapport à la modestie, car il est écrit (Téhilim 111,10) : « Le commencement de la Sagesse, c’est la crainte de l’Eternel », et il est dit ailleurs (Michlè 22,4) : « La crainte de l’Eternel, c’est le talon de la modestie ».
 
La modestie (« ‘Anava ») implique la soumission et l’humilité – à l’instar de Moché qui ne réagit pas quand son frère et sa sœur médirent de lui, car son cœur était plein de soumission – contrairement à Pharaon, à propos duquel il est dit (Chémote 10,3) : « Jusqu’à quand refuseras-tu de te soumettre (« lé’anote ») devant Moi ? » 
 
Quand on l’humilie, celui qui est modeste remercie D.ieu de lui avoir infligé une humiliation publique pour l’inciter au repentir.
Quand le Créateur se montre bienveillant envers lui, il se rabaisse de peur de susciter l’envie.
 
Quand il est riche, il paie immédiatement ses dettes envers le Créateur, car il ne sait pas à quel moment ses ressources vont s’épuiser et il n’en tire pas orgueil.
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