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LE FEUILLET DE LA SEMAINE

Composé à partir d’extraits de textes du 'Hok-lé-Israël de la semaine

 

A Thème 1 : Paracha : (La création du monde, de l’homme et de la femme)

(1) Résumé succinct : (Extrait du texte no T 0042)

 

. La Création ex nihilo du monde, son organisation en six jours et la sanctification du septième jour, le jour du Chabate.

 

. La création de l’homme et de la femme.

 

. Le péché originel, commis par le premier homme, Adam, et son épouse, ‘Hava (Eve), à l’instigation du serpent, et leur expulsion, suite à cette faute, du Jardin d’Eden.

 

. La naissance de Caïn et Abel, les deux premiers enfants d’Adam et de ‘Hava, et l’assassinat du plus jeune par son frère aîné.

 

. La naissance du troisième fils d’Adam et ‘Hava, Chète, dont le descendant à la dixième génération sera Noa’h (Noé), qui restera le seul homme juste dans un monde corrompu et promis pour cette raison à la destruction.

 

. L’énumération des dix générations conduisant d’Adam à Noa’h qui, seul avec sa famille, survivra au déluge – comme on le verra dans la Paracha suivante.

 

(2) Commentaire extrait de « La Tora commentée* »

Reprenons les versets 1.27 – « D.ieu créa l’homme à son image ; c’est à l’image (Tsélèm) de D.ieu qu’Il le créa. Mâle et femelle furent créés à la fois. » – et 1.28 : « D.ieu les bénit en leur disant « Croissez et multipliez ! Remplissez la terre.»

Comment comprendre l’expression : « à l’image de D.ieu », alors qu’Il n’y a pas d’image susceptible de Le représenter et que toute tentative en ce sens relève de l’idolâtrie ? En fait, le mot « Tsélèm » ne signifie pas exactement « image », mais reproduction, c'est-à-dire comme dans le cas d’une œuvre d’art, la réalisation parfaite d’une idée conçue au préalable. De même qu’une œuvre d’art est d’autant plus réussie qu’elle reproduit, sans défaut, l’idée initiale, ainsi l’homme tel qu’il est créé, avec ses zones d’ombre et de lumière, correspond exactement au projet du Créateur.

 

(3) Le devoir de procréer

Le premier commandement de la Tora est celui de procréer, comme l’indique le verset 1.28. La terre a été créée pour être peuplée, comme l’atteste le verset 45.18 de Yécha’ya : « Car ainsi parle l’Eternel, le créateur des cieux – ce D.ieu qui a formé, façonné la terre, qui l’a affermie, qui l’a créée non pour demeurer déserte mais pour être habitée. »

 

B Thème 2 : Haftara Yécha’ya (Isaïe) : La Délivrance* est inéluctable

 

(1) Contexte : Dans cette Haftara, Yécha’ya évoque les Temps messianiques et la figure du Machia’h* (Messie).

 

(2) La Haftara : Rapport avec la Paracha : (Extrait du texte no N 0043)

. Le passage de Yécha’ya (Isaïe) chapitre 42 a été choisi comme Haftara parce qu’il évoque notamment, comme la Paracha, la Création des cieux, de la terre, et de l’homme.

Au verset 5 du chapitre 42, il est dit en effet : « Ainsi parle le Tout-puissant, l’Eternel qui a créé les cieux [….], qui a étalé la terre, qui donne une âme aux hommes qui l’habitent ». Puisqu’Il a pu faire exister le monde partir du néant et créer un homme doté d’une âme, Il aura certainement le pouvoir de délivrer Israël des affres de l’exil, même si celles-ci nous aveuglent au point de nous faire perdre tout espoir.

 Aussi, lors de la Guéoula* (Délivrance*) finale et de la venue du Machia’h, le monde se retrouvera dans l’état de perfection originel. Alors, l’humanité tout entière reconnaîtra le Nom béni pour D.ieu et Le servira. Telle est la mission d’Israël : être « une lumière pour les nations », afin qu’elles aussi viennent accueillir le Machia’h le moment venu.

 

. Pour nous convaincre de la réalisation des prophéties sur la Délivrance, il nous suffit de constater que les anciennes – concernant l’asservissement d’Israël, la destruction du Temple et l’exil d’Israël en Babylonie – se sont accomplies.

. En ces diverses circonstances, dit l’Eternel, « Je suis resté muet » devant les souffrances que les nations infligeaient à Mon peuple, « J’ai gardé le silence et me suis contenu » pour ne pas laisser éclater ma colère à leur égard. Mais au temps de la Délivrance, « Je vais crier comme une femme qui enfante et tout détruire d’un souffle », en exterminant les païens qui vous ont opprimés injustement.

. Alors, la Création tout entière, « chantera à l’Eternel un chant nouveau » et le couvrira de louanges qui seront entendues « jusqu’à l’extrémité de la terre ».

. Le Machia’h, qui sera le maître d’œuvre de la Délivrance, saura s’imposer aux nations par sa Sagesse. Alors s’accomplira le plus cher désir du Saint béni soit-Il : « sa Tora sera grande et glorieuse », car elle sera partagée par l’humanité tout entière.

 

C Thème 3 Halakha : C1 L’étude de la Tora

(1) Rappel : La Tora nous ordonne de l’étudier et de l’enseigner (Mitsva 418).

(2) Grande est la force de l’étude de la Tora !(Extrait du texte de Zohar Z 0022)

a. Vois à quel point est grande la force de la Tora et de son étude ! Celui qui s’y applique n’a rien à craindre ni des mondes supérieurs ni des mondes inférieurs. Il est protégé de toute maladie grave, car il est sans cesse relié à l’Arbre de vie et s’y nourrit chaque jour.

 

b. Par conséquent, l’homme doit s’adonner à l’étude de la Tora jour et nuit, comme il est écrit (Yéhochoua’ 1.8) : « Tu la méditeras jour et nuit. » Car s’écarter de la Tora ou s’en séparer équivaut à se couper de l’Arbre de vie.

 

(3) Etudier la Tora chaque jour, c’est contribuer à la construction du monde (Extrait du texte de Zohar no : Z 0030)

a. Qui s’investit chaque jour dans l’étude de la Tora mérite d’accéder au monde futur et contribue à la construction du monde. En effet, le monde a été bâti par le biais de la Tora et il subsiste grâce à ceux qui l’étudient.

 

b. Celui qui s’adonne à l’étude de la Tora parfait les mondes et les fait subsister. Créé par le souffle du Saint béni soit-Il, le monde subsiste par le souffle de ceux qui étudient la Tora  – notamment les petits écoliers.

 

C2 Chéma’, Tsitsit et Téfiline

(1) Rappelons que la Tora ordonne : de lire le Chéma’ matin et soir (C419), de mettre les Tsitsiote (franges) (C386), de mettre les Téfiline sur le bras (C420) et sur la tête (C421).

 

(2) Le Chéma’ du soir (Extrait du texte de michna no M 0004)

Début de la Première michna : A partir de quand peut-on réciter le Chéma’ du soir ? Au lieu de donner un repère astronomique, la michna répond : A partir du moment où les Kohanim s’étant immergés durant la journée dans un bain rituel pour se purifier d’une impureté ont de nouveau le droit de consommer la Térouma, la part de la récolte qui leur est réservée. Ce moment correspond, en fait, à l’apparition des étoiles ; en se référant au temps où la Térouma redevient permise à ces Kohanim, la Michna nous apprend incidemment qu’ils y ont droit dès la tombée de la nuit, avant le sacrifice expiatoire apporté le lendemain dans la journée.

 

Concernant l’heure limite de la récitation du Chéma’, les avis sont partagés : Rabbi Eli’ézer fixe l’échéance à la fin du premier tiers de la nuit. D’autres Sages reculent le terme jusqu’à la fin de la première moitié de la nuit. Enfin, Rabane Gamliel prolonge le temps de lecture du Chéma’ jusqu’au lever du jour (cette dernière opinion est admise par les autres Sages et la Halakha en cas de force majeure).

 (3) Quelques règles sur Tsitsit et les Téfiline (Extrait du texte no H 0007)

Il convient de regarder les Tsitsiote (franges) du Talite au moment de s’en envelopper.

. Celui qui néglige le commandement des Tsitsiote est passible d’une peine sévère, alors que celui qui l’observe scrupuleusement méritera de contempler la Présence divine.

. On veillera à être revêtu des Téfiline (phylactères) au moment de la récitation du Chéma’ et de la ‘Amida* (la prière des dix-huit bénédictions). Afin de ne pas en détourner son attention, il faut les palper régulièrement – d’abord celles du bras puis celles de la tête.

 

D Questionnement et débats (commentaire sur le verset 1.1 de Bérèchite)

« Et D.ieu créa le ciel et la terre ». Dans quel ordre ? Le ciel puis la terre ou l’inverse ? L’Ecole de Chamaï* et l’Ecole de Hillel* en débattent ('Haguiga 12a) : Pour la première, D.ieu créa d’abord le ciel, comme l’indique le verset 1.1. Cette Ecole accorde la primauté au ciel, au monde des idées…

En revanche, pour l’Ecole de Hillel – qui accorde une importance primordiale au commandement : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même, Je suis L’Eternel ton D.ieu » (Vayikra 19,18) – la terre fut créée en premier, comme l’indique le verset 2.4 : « A l’époque où l’Eternel-D.ieu fit la terre et le ciel ».

L’Ecole de Hillel objecte à ses opposants : « D’après vous construit-on le toit avant la maison « ? En effet, dans ‘Amos (9,6), le ciel est décrit comme « une voûte » appuyée sur la terre.

L’Ecole de Chamaï réplique : « D’après vous, fabrique-t-on d’abord un marchepied avant une chaise » ? En effet, dans Yécha’ya (Isaïe) 66.1, le ciel est comparé à une chaise et la terre à un marchepied.

Les Sages concluent que le ciel et la terre furent créés en même temps, comme il ressort de cet autre verset  de Yécha’ya  (48.13) : « C’est Ma main (gauche) qui a fondé la terre et (simultanément) Ma droite qui a étendu les cieux ».

 

Cette controverse illustre les deux courants de pensée représentés par ces deux Ecoles : pour l’une, exigence de rigueur et quête d’absolu, pour l’autre bonté et pragmatisme. Abraham Yéhochoua’ Heshel (dans son livre Tora min Hakhamaïm béasspéklaria chél hadoroth) retrouve la même discussion entre Rabbi 'Akiva et Rabbi Yichma’el : Pour Rabbi 'Akiva, chacune des lettres de la Tora doit être expliquée et comprise. Rabbi Yichma’el, lui, a une approche plus pragmatique car, affirme-t-il, « la Tora parle le langage des hommes ».

 

En réalité, ce n’est pas contradictoire, car la Tora a « soixante dix » facettes ! Rigueur ou Bonté, Dine ou ‘Hessed, tel est le fond du débat sur l’ordre de la création du ciel et de la terre et sur d’autres points de divergence entre les deux écoles de pensée. Le Tanya ira jusqu’à classer les âmes des hommes entre ces deux catégories, en indiquant toutefois qu’il y a de la bonté dans la rigueur et de la rigueur dans la bonté, ce qui explique les quelques exceptions où l’Ecole de Hillel est plus sévère que celle de Chamaï – comme pour dire qu’au delà de la différence, il y a ce qui nous rapproche les uns des autres. A propos d’une autre discussion entre ces deux Ecoles, le Talmud (‘Erouvine 13b) conclut : « Ceux-ci comme ceux-la sont des paroles du D.ieu vivant ».

 

Quant à nous, apprenons à explorer les textes en nous appuyant sur les apports des différents commentateurs qui savent lire ces textes et puiser leurs explications dans les débats des anciens, afin de nous rapprocher chaque jour un peu plus de la compréhension de la volonté divine !

 

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